Le photographe Auguste Salzmann et l’artiste Théodore Deck ont puisé dans les terres et les arts de l’Islam une partie de leur œuvre. Retour sur ces influences et inspirations.

Programme de la rencontre :

Orientalisme, curiosité scientifique et marché de l’art : la collection de céramiques « persanes de Rhodes » d’Auguste de Salzmann (1824-1872)/ par Charlotte Maury et Aurélie Gerbier

Photographe archéologue d’origine alsacienne, Auguste de Salzmann profita de ses missions en Méditerranée orientale pour collecter, dans le troisième quart du XIXe siècle, un nombre important de céramiques « persanes de Rhodes ». Sous cette appellation forgée par lui-même se dissimulait en réalité des pièces dont l’origine ottomane allait plus tard être démontrée. Cette conférence propose de revenir sur l’exploitation scientifique, commerciale et muséale de cette collection et son impact dans les cercles de savants, d’amateurs et d’artistes entre la seconde moitié du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle.

Rêves d’Orient : Théodore Deck et les arts de l’Islam / Par Louise Bannwarth

Cette intervention explorera les différentes facettes que revêt l’orientalisme dans la production de Théodore Deck. S’il est connu pour être l’un des premiers à s’inspirer des céramiques d’Iznik, le céramiste alsacien a aussi puisé des modèles dans l’art syrien, égyptien, arabo-andalou et perse. Au-delà de l’imitation technique ou stylistique, les créations de Deck et de ses collaborateurs laissent également place à la réinterprétation, notamment autour de la figure rêvée de la femme orientale.

Vendredi 7 janvier 2022 à 18h | Auditorium 1er étage | Gratuit, sur inscription

Plus d’informations sur le site de la Bnu.